30 Août 2011
On ne mesure pas suffisamment la portée exacte de la notion de loge souveraine, trop habitués que nous sommes à ne voir dans la loge que la créature instrumentalisée par la fausse obédience post 1997.
La fonction de la loge a toujours été exclusivement initiatique et là aussi, il convient de remarquer que ce sont les usurpateurs post 1997 qui l’ont pervertie en, en faisant, la base financière et administrative de l’association de personnes GLNF et aussi le lieu où un VM (sous chef d’un soi-disant « ordre ») gère les simulacres de la vie maçonnique et distribue les diplômes par délégation du GM. (Notez bien que les doctrinaires maçonniques de cette association de personnes affirment haut et fort, et sans rougir, que c’est en réalité l’influence spirituelle maçonnique portée par le GM qui est distribuée à cette occasion. Personne n’y croit évidemment, mais l’essentiel pour faire tourner le commerce, est que l’on fasse quelque chose qui ressemble à de la maçonnerie)
Cette fonction initiatique, qui est celle de la maçonnerie régulière, tient au fait, que la loge est un lieu spécialement créé, selon les formes traditionnelles inscrites dans les Landmarks, pour réaliser la transmission initiatique. (Enceinte sacralisée où se réalise la communion spirituelle des maîtres initiés, en liaison avec l’Ordre maçonnique universel)
En réalité, la maçonnerie n’a besoin que de la loge, laquelle a besoin uniquement des maçons initiés qui l’ont créée, qui la composent et la recomposent à chaque Tenue.
L’obédience pour sa part, n’est fondamentalement, rien d’autre, que le cadre dans lequel, les loges qui partagent la même pratique (Landmarks) de la maçonnerie, se reconnaissent entr’elles pour définir ensemble, les critères de cette bonne pratique, en vertu desquels elles acceptent d’accueillir (de constituer) les nouvelles loges qui demandent à rejoindre le groupe ou d'éliminer celles qui s’écarteront de cette saine pratique. (Elle peut au surplus servir d’interface -ou chapitre- pour dialoguer avec l’extériorité du monde profane et avec les autres obédiences -rapprochements et pactes de réciprocité par exemple)
L’obédience constitue et reçoit la loge souveraine dans la communauté des loges, mais elle ne la crée pas. Car la loge souveraine n’est pas une créature de l’obédience mais la création des maîtres maçons qui la composent (Des maçons « libres, indépendants et réguliers » disent les Chartes de loges, même aujourd’hui).
Ces éléments fondamentaux étant rappelés, nous pouvons maintenant répondre plus directement aux interrogations formulées en commentaires de notre dernier texte Ici :
Les loges créées après 1997, l’ont été par des maçons « libres, indépendants et réguliers » et cela suffit à leur existence. Le fait qu’elles aient été dupées par les usurpateurs de 1997 (de la même façon que les loges créées antérieurement l’ont été aussi), ne change rien à leur nature de loges souveraines. Étant donné par ailleurs, que les statuts de 86 n’ont jamais été abrogés, elles peuvent parfaitement se référer à ces derniers pour rejoindre la véritable GLNF, et écarter l’emprise de l’association de personnes créée en 1997. Il leur suffit de faire proclamer par les maîtres de la loge la déclaration normale de réappropriation d’autonomie .
Soit, tu rejoins la loge 86 la plus proche. Soit, tu crées une nouvelle loge avec d’autres frères qui partagent la vision de la maçonnerie inscrite dans les statuts de 1986. Elle sera ensuite « consacrée » obédientiellement lorsque les structures de la GLNF 86 auront été rétablies en AGE des loges souveraines.
RAMINAGROBIS